Qui sommes nous ?

La Société Française de Cliodynamique – SFC- , est une association composée principalement d’étudiants, de doctorants et de chercheurs en sciences sociales et naturelles, ayant pour mandat de promouvoir d’une part la cliodynamique en France et d’autre part une approche pluraliste et pragmatiste du savoir. En ce sens, nous nous opposons à toutes démarches positiviste et réductiviste dans le champs des sciences humaines et sociales au profit d’une démarche pragmatiste et intégrative des connaissances.

Concrètement, la Société Française de Cliodynamique c’est :

Si vous souhaitez nous contacter, vous pouvez le faire via notre adresse mail : cliodynamics.france@gmail.com

La Cliodynamique

Clio la muse de l’histoire

La cliodynamique est discipline historique s’intéressant aux processus de transformations des sociétés passées en les considérant comme des systèmes complexes. Elle se différencie de l’histoire par sa recherche de régularités, qu’elle cherche à caractériser en conjuguant méthodes quantitatives et qualitatives. Pour se faire, la cliodynamique recrute de nouveaux outils comme les data sciences et emprunte de nombreuses théories et méthodes aux autres sciences sociales.

Contrairement à ce que pourrait laisser envisager son usage d’outils quantitatifs, la cliodynamique ne cherche pas à réduire la complexité du social à quelques caractéristiques. L’outil quantitatif apparait comme une forme de médiation dont la pertinence contextuelle est utile pour caractériser des structures ou d’autres formes de stabilité. En ce sens, à la SFC nous promouvons une approche pragmatiste de la cliodynamique et en cherchons à dresser une carte permettant de se repérer dans la diversité du social plutôt qu’une description exacte de celles-ci.

La cliodynamique peut-être ainsi vu comme regroupant différentes approches existantes comme la macro-sociologie, la sociologie historique, l’économétrie et l’évolution culturelle au sein de multiples paradigmes épistémologiques.

Pourquoi la SFC ?

La cliodynamique est un domaine de recherche transdisciplinaire récent, ayant pour objet l’étude dynamiques des relations des société et de leurs transformations. Malheureusement, malgré le fait que la France ait joué un rôle majeur dans l’histoire des sciences sociales et a fortiori de la discipline historique au siècle dernier, en ayant notamment hébergé l’Ecole des Annales. Elle accuse aujourd’hui une certaine divergence par rapport à la recherche scandinave et anglo-saxonne dans la place qu’elle accorde à l’interdisciplinarité.

Notre discipline n’est aujourd’hui que très marginalement représentée, malgré son usage d’outils innovants et ces contributions potentielles aux grands enjeux contemporains. C’est pour cela que nous avons pris l’initiative de créer la Société Française de Cliodynamique, afin de donner de la visibilité aux débats animants l’interdisciplinarité et à leurs résultats dans le but d’y intéresser des étudiants et des chercheurs mais aussi le grand public.

Notre démarche

La pratique scientifique relève d’une certaine vision du monde. Nous ne pensons pas que notre rôle soit de découvrir des lois universelles, mais de construire des modèles utiles à la compréhension d’un système ou d’une situation donnée. Notre vision du rapport entre le monde et la science est analogue à celui d’une carte et du territoire qu’elle représente, la représentation d’un territoire sur une carte est fait de choix relatif à l’utilisation qui en fait. Nous considérons qu’il en est de même pour les théories et les modèles scientifiques : ils sont un outil nous permettant de mieux naviguer dans le monde qu’ils décrivent.

Cette vision est détaillé dans le Manifeste pour l’étude de la Cliodynamique.

Pourquoi la feuille de ginkgo ?

La feuille de ginkgo est la feuille présente sur notre logo. Nous l’avons choisie car sa caractéristique principale est la profusion de ces rainures à la sortie de sa tige. Cette profusion a inspiré le « ginkgo leaf model », pour imager la forme que peut prendre une crise structurelle. La tige représentant les contraintes sur la trajectoire menant à une crise et ces rainures, l’absence de contraintes imageant la diversité de son aboutissement.

Elle peut aussi être vu comme métaphore de « l’événement comme transformation de la structure ». Où la tige représenterait alors la structure, stable et déterminé, et la profusion de ces rainures la transformation indéterminée de cette structure lors d’un événement historique. Ce dernier changeant la manière dont les choses fonctionnent « habituellement ».